CardioSAS : un questionnaire pour le dépistage du SAS en pratique cardiologique libérale - 25/02/17
![](/templates/common/images/mail.png)
Résumé |
Objectif |
La prévalence du SAS en population cardiologique est élevée mais les ressources polygraphiques insuffisantes. Un nouveau questionnaire (QS) est donc proposé pour dépister les SAS significatifs en cardiologie libérale.
Méthodes |
Un QS en 2 parties a été testé : 1 autoquestionnaire de 27 items sur les symptômes diurnes et nocturnes, 2 remplie par le médecin comportant 21 items et les résultats des mesures anthropométriques, pression artérielle. Une polygraphie (Cidelec, Nox, Somnolab, Embletta) a été réalisée et relue de manière centralisée.
Résultats |
12 cardiologues ont recruté 215 patients (66 % d’Hommes, âge moyen 61 ans) porteurs d’hypertension artérielle (65 %), de maladie coronaire (16 %), d’AC/FA (25 %), d’insuffisance cardiaque (10 %) ou d’AVC (15 %). 63 % des patients avaient un SAS : modéré (15<IAH<30) chez 25 %, sévère (IAH>30) chez 38 %. 5 % avaient des apnées centrales. Les symptômes diurnes liés à la sévérité étaient : « fatigue au réveil » et « envie de dormir dans la journée » et les plaintes nocturnes « ronflement », « pause respiratoire » et « étouffement ». La sévérité était liée au sexe M, à l’IMC, aux périmètres abdominal et cervical, à la PAS, à l’oedème des MI, au diabète associé, à la prise d’hypnotiques et d’antalgiques. L’ IAH évalué par le lecteur de référence était supérieur à la mesure du cardiologue (31±19 vs 28±19/h) (p<0,0001).
Conclusion |
Un QS simplifié peut permettre au cardiologue de suspecter un patient SAS pour réaliser une PG. Les IAH déterminés par le lecteur de référence sont en moyenne supérieurs aux mesures des cardiologues.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 14 - N° 1
P. 25 - mars 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?